Ah, la quarantaine !
Cette période charnière de la vie où l'on commence à réaliser que les seules compétitions que l'on remporte sont celles pour le dernier paquet de chips au supermarché. C'est aussi l'âge où les cheveux commencent à grisonner, où les enfants vous traitent de "vieux" et où vous vous demandez si vos genoux ont décidé de prendre leur retraite sans vous en parler. Pourtant, certains fous furieux décident de continuer de pratiquer le triathlon. Oui, vous avez bien entendu, ce sport qui consiste à nager, pédaler et courir à des vitesses vertigineuses. Alors, comment accepter de ne plus aller aussi vite à partir de la quarantaine ? Laissez-moi vous guider.
Acceptez que le temps est votre ennemi
À 40 ans, vous n'êtes plus le sprinter que vous étiez à 20 ans. En fait, vous n'êtes plus même le sprinter que vous étiez à 30 ans. Votre corps a décidé de ralentir le rythme, comme s'il avait soudainement réalisé que la vitesse n'était plus son amie. Alors, au lieu de vous battre contre le temps, acceptez-le. Vous pouvez toujours participer à des triathlons, mais ne soyez pas surpris si un escargot vous dépasse en nageant.
Faites preuve d'autodérision
Riez de vous-même ! Si vous avez du mal à courir comme Flash ou à nager comme un dauphin, pourquoi ne pas en rire ? Portez un bonnet de bain avec des ailerons de requin, ou des baskets avec des échasses pour la course à pied. Assumez votre lenteur et transformez-la en comédie. Après tout, le triathlon est avant tout une question de persévérance, même si cette persévérance s'exprime parfois en rampant sur le parcours de natation.
Trouvez des compagnons de galère
La quarantaine, c'est aussi le moment idéal pour trouver d'autres personnes qui ont également renoncé à l'idée de battre des records mondiaux. Rejoignez un groupe de triathlètes de votre âge et profitez de la camaraderie. Vous pourrez échanger des histoires de douleurs articulaires, de souvenirs de courses passées et de techniques secrètes pour survivre à la transition entre le vélo et la course à pied.
Célébrez les petites victoires
Oui, vous êtes peut-être plus lent, mais cela signifie que vous pouvez savourer chaque victoire, quelle que soit sa taille. Avez-vous réussi à terminer la course sans vous évanouir ? C'est une victoire ! Avez-vous réussi à ne pas vous noyer pendant la nage ? Encore une victoire ! Célébrez ces petites réalisations comme si vous aviez remporté les Jeux Olympiques.
En fin de compte, le triathlon après la quarantaine peut être une expérience gratifiante et amusante, à condition de ne pas prendre tout cela trop au sérieux. Alors, allez-y, enfilez votre maillot de bain moulant et vos chaussures de course usées, et plongez dans l'univers du triathlon avec le sourire. Après tout, c'est le voyage qui compte, même s'il se déroule à une vitesse de tortue.
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