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FLASH BACK : Triathlon L de l'Alpe d'Huez 2007

A moins d'une semaine du triathlon L de l'Alpe d'Huez, Flash-Back sur ma participation à la 1ère édition en 2007, mon triathlon le plus marquant ! 



Cela fait un an que j'attends ce moment. Un an que je fantasme sur cette course.

L'année dernière, j'étais venu pour participer à la toute première édition, sur le M. La seule épreuve alors proposée.

Quand j'avais vu qu'ils rajoutaient cette année un L grandiose, j'ai tout de suite voulu revenir pour relever le défi.

C'est un challenge supplémentaire pour moi, car il s'agit de ma première année où je monte sur ce format L. Après avoir terminé le L de la Chartre sur le Loir, me voici au départ du premier L de l'Alpe d'Huez. Au programme : 2.2km de natation, 115km de vélo avec 2 cols (col de l'Alpe du Grand Serre et le col d'Ornon) accompagnés de la montée de l'Alpe d'Huez et pour finir 20km de course à pied en 3 boucles.

Pour préparer ce parcours montagnard, je suis parti une semaine dans les Alpes en avril mais à part ça, je n'ai roulé que dans ma région tourangelle, très belle, mais bien trop plate pour être à l'aise dans les cols.


Mais je ne pense plus à tout ça. Il est 7h et je me prépare dans le parc à vélo, ce jour du 1er août 2007, j'ai alors 22 ans. 

J'ai déjà déposé mes affaires de course à pied à T2, là haut, tout là haut, à l'Alpe d'Huez. 

Cette montée, je la connais assez bien. Je l'ai faite déjà une petite dizaine de fois en vélo et même en course à pied sur l'une des course que Bourg d'Oisans organise pendant les vacances une fois par semaine. Mais je ne sais pas comment je vais réussir à la gérer après la natation et surtout après 100km de vélo et deux cols dans les jambes ! 


J'essaie de ne pas y penser. Je lève la tête. Le paysage est magnifique. Le lac est entouré des montagnes. Je sors de ma torpeur en entendant le début du briefing. Je m'approche pour écouter... Si, si, celui-ci, je l'ai écouté attentivement !


Quelques minutes plus tard, j'entre dans l'eau qui me paraît glaciale (13°). Je n'arrive pas à mettre la tête sous l'eau sans avoir la respiration coupée. J'utilise les quelques minutes avant le départ, non pas pour m'échauffer mais pour essayer de réussir à souffler dans l'eau... Mais sans succès. Le froid me tétanise littéralement. 

Le départ est donné. Je fais tant bien que mal un crawl polo que je ne maîtrise pas et qui m'épuise rapidement. Je passe donc à une brasse qui me déprime : comme début pour cette grande course, j'avais imaginé mieux ! 

Mais au fur et à mesure que je brasse, je parviens progressivement à mettre la tête sous l'eau et à expirer.

Au bout de longues minutes, j'arrive enfin à respirer normalement et bascule en crawl pour finir la natation. 

Je sors de l'eau gelé mais heureux d'en avoir terminé. Pour moi, la course va commencer maintenant et j'ai hâte de me retrouver dans le premier col. 


Avant ça, je sais qu'il y a une trentaine de kilomètres en faux plat descendant avant le pied du premier col. Ce parcours, je l'ai étudié avant le départ avec le profil et je l'ai reconnu dans la semaine en voiture.

Je profite de cette première partie facile pour faire tourner les jambes, bien  m'hydrater et manger. Au bout d'une petite heure, je sors de cette route peu agréable et je me retrouve au pied du col de l'Alpe du Grand Serre (15km à 6,5%). 


A suivre...


La suite de la course ICI

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Commentaires: 1
  • #1

    Fabrice Pion (dimanche, 29 juillet 2018 19:34)

    J'attends la suite... !